DU PHOTOGRAPHIQUE AU PICTURAL

DU PHOTOGRAPHIQUE AU PICTURAL

Incitation : Du photographique au pictural.
Demande
 : Reproduisez en peinture et en grand format votre  photographie d’identité  en noir et blanc

Contraintes
Le changement de format est respecté
Technique de la mise au carreau est utilisée
Le travail est tout en couleur à la peinture

Critère d’évaluations (20P)

La photographie est peinte avec respect des proportions …………………………………5p
L’utilisation de la mise en carreaux est respectée pour l’agrandissement…………………………………3p
Le portait et fait avec volonté de ressemblance…………………………………4p
La mise en couleur est bien pensée et apporte quelques chose au portait…………………………………5p

Notions et questions posées :
la ressemblance Rapport entre la chose et son modèle, tel que la chose donne l’image fidèle; conforme au modèle.
Mais il faut prendre en compte que toute représentation induit des similitudes et des écarts plastiques et sémantiques, par le choix d’un outil, d’un support, d’une technique…

Le Référent : Chose, objet ou être, réel ou imaginaire, auquel renvoie un signe ou une représentation. Rehausser : Par une touche (de couleur vive), faire valoir, mettre en relief. Repeint : Partie d’une peinture remaniée après coup par une autre personne que l’artiste.
– le passage du photographique au pictural et ses écarts.
– Question de la taille des supports.

le passage du photographique au pictural et ses écarts.
Écart : Ce qui sépare deux choses, par exemple la différence (ou distance) entre la perception visuelle d’un objet et son image photographique ou picturale.

Facture : Dans une peinture, la facture est ce qui relève de la manière personnelle de peindre de l’artiste (ou d’un groupe d’artistes), de son geste ; ce qui, indépendamment des formes, des couleurs, des sujets, etc., lui est spécifique (une facture impressionniste).

Mise au carreau : technique consistant à tracer une grille sur votre support à l’échelle désirée et  à reporter ensuite votre dessin.

REFERENCES ET NOTIONS 

 

Notions et références artistiques

La touche : c’est le geste fait par l’artiste pour poser la matière colorée.

La facture : C’est la trace, l’impression laissée par l’outil ( pinceau et autre) sur la toile.

Vigée Lebrun 1790 autoportrait ( peinture classique)
Effacement de la facture, le geste de l’artiste disparaît

Mary Casset Autoportrait 1880
Gouache et aquarelle
la facture est organisée et fluide elle reste visible

Berthe Morisot Autoportrait 1889 (Peinture impressionniste)

Seule femme du groupe des artistes impressionnistes

La facture est désorganisée et vive

Frida Kahlo Autoportrait au collier d’épines et colibri 1940 

Sa facture est lisse et peu visible
Elle montre non seulement son portait mais là, l’artiste montre sa condition, sa souffrance, une autre conception de l’autoportrait qui ne cherche pas seulement à montré le visage.

Yan Pei_Ming autoportrait  2019

Facture puissante faite à grands traits
Il ne présente pas seulement son visage mais présente son regard sur lui même, ses interrogations

L’impressionnisme

C’est à la fois une esthétique et un mouvement. Sur le plan esthétique, il célèbre la modernité et le plein-air, la notation rapide, les couleurs vives. Sur le plan sociologique, il renvoie à un groupe d’artistes ayant choisi d’exposer en marge du Salon officiel entre 1874 et 1886. Ce groupe se compose principalement de
Monet, Renoir, Degas, Pissarro, Caillebotte, Morisot, Mary Cassatt…

Berthe Morison, Autoportrait 1889

Biographie courte de Berthe Morisot – Berthe Morisot, née à Bourges en 1841, est l’une des seules figures féminines du mouvement avant-gardiste qu’est l’impressionnisme. Sa passion pour la peinture n’est pas un hasard : l’artiste a, du côté de sa mère, des liens de parenté avec le peintre Jean-Honoré Fragonard. Encouragée par sa famille, Berthe Morisot envoie ses premières toiles au Salon de peinture et de sculpture de 1864, où deux de ses tableaux sont acceptés. L’année suivante, elle présente à nouveau des toiles, et fait sensation avec Chaumière en Normandie, où l’on constate son style particulier et son talent original. Elle fait de nombreuses rencontres grâce aux soirées organisées entre familles de même condition : ainsi, son cercle d’amis s’agrandit et elle côtoie des artistes tels que Édouard ManetEdgar DegasAuguste Renoir ou encore Claude Monet. C’est aux côtés de ces derniers que la jeune femme va participer en 1873 à la création de la « Société anonyme coopérative des artistes peintres, sculpteurs et graveurs », pour tenter de rompre avec le classicisme et le conventionnel propres aux milieux artistiques de l’époque qui les empêchaient d’exposer leurs créations. Cet événement pose les fondements du courant impressionniste. Berthe Morisot s’éteint en 1895, à l’âge de 54 ans.

Berthe Morisot et Édouard Manet : une amitié particulière

 

Berthe Morisot à l'éventail
Trois portraits de Berthe Morisot peints par Édouard Manet, musée d’Orsay © GINIES/SIPA

 

Berthe Morisot et Edouard Manet se sont rencontrés à Paris entre 1867 et 1868, plus spécifiquement au musée du Louvre. Les deux peintres vont rapidement sympathiser et devenir des amis très proches. Manet a eu dans un premier temps une influence sur le travail de sa camarade, mais cette dernière va peu à peu s’en détacher en adoptant des couleurs moins ternes. En outre, elle n’appréciait pas spécialement ses critiques ou sa manie de modifier à son insu les toiles qu’elle peignait. C’est certainement Berthe Morisot qui a eu le plus d’impact sur son aîné, tant dans son rapport à l’art que sur ses propres créations. La jeune femme a en effet servie de modèle à Manet à de multiples reprises lorsqu’il voulait peindre des portraits féminins. Plusieurs réalisations du peintre impressionniste portent son nom, par exemple Berthe Morisot au bouquet de violettes (1872), Berthe Morisot étendue (1873) ou Berthe Morisot à l’éventail (1874). Il est fort probable que les deux personnes aient éprouvé des sentiments plus forts qu’une simple amitié. Pour autant, c’est le frère cadet de Manet, Eugène, qui épouse Berthe Morisot en 1874, faisant de cette dernière la belle-sœur de l’auteur du Déjeuner sur l’herbe.

Autoportrait%252C Berthe Morisot

Renoir, Degas, Pissarro, Caillebotte, Morisot…

Mary Cassatt,
Autoportrait, vers 1880, gouache et aquarelle sur papier graphite, National Portrait Gallery, Washington DC.

Mary Cassatt, Autoportrait, vers 1880, gouache et aquarelle sur papier graphite, National Portrait Gallery, Washington DC, image CCØ<br /><br />

Hyperréalisme 

Courant des arts plastiques apparu aux États-Unis à la fin des années 1960, et caractérisé par une interprétation quasi photographique du visible, avec ou sans intention critique. (Synonyme : photoréalisme.)

Donner une image aussi exacte et fidèle que possible du réel correspond, dans l’histoire de la peinture américaine, à une tradition à laquelle l’hyperréalisme ne fait que se soumettre. Ainsi, il reprend la tradition du précisionnisme de E. Hopper et d’autres peintres du xxe s. En théorie, il ne privilégie aucun thème spécifique. C’est à chaque artiste de se créer une image de marque personnelle.
Chuck Close se spécialise dans la photo d’identité immensément agrandie ;
Malcolm Morley, dans la carte postale géante ; Richard Estes, dans les vues urbaines ;
Robert Cottingham, dans les enseignes lumineuses ;
Ralph Goings, Robert Bechtle et Don Erry, dans les automobiles ;
Richard Mac Lean, dans les cavaliers ;
D. Hanson, dans les sculptures-moulages.

D’autre références artistiques

L’autoportrait

Vigée-Lebrun. Autoportrait 1790

 Yan Pei Ming

Yan Pei-Ming, L’artiste à 58 ans, Yan Pei-Ming, 2019

Gustave Courbet

 

Réalisme

Désigne un mouvement artistique, ne regroupent que quelques artistes qui gravitent autour du peintre Gustave Courbet. Le mot même de « réalisme » apparaît, en 1836 dans la chronique de Paris, sous la plume de Gustave Planche.

Les artistes réalistes représentent la nature, telle qu’ils la voient et la vie quotidienne. Il est possible, parfois, d’y déceler un désir d’ennoblissement du monde quotidien.
Francis Bacon
Gerhard Richter

Nouveaux programmes de quatrième:

La nature et les modalités de production des images. Cette entrée permet d’interroger les relations entre la nature de l’image (image unique, multiple, séquentielle, sérielle), les moyens de production (estampe, impression, photographie, image numérique), le geste et le support.
Appréhender les relations entre l’image et son référent : image comme référent.
– Modifier le statut d’une image

Définitions :

L’hyperréalisme est un  HYPERLINK « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Mouvement_artistique_franco-americain&action=edit&redlink=1″mouvement artistique franco-américain du  HYPERLINK « http://fr.wikipedia.org/wiki/XXe_siècle »XXe siècle d’origine  HYPERLINK « http://fr.wikipedia.org/wiki/États-Unis »américaine, caractérisé par une représentation  HYPERLINK « http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_figuratif »figurative ultra-réaliste.


 

Valeur : degré de clarté d’un ton



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