Hommage à la terre, c’est ce que j’ai vue d’elle! Felix Baumgartner.

 

Hommage à la terre c’est ce que j’ai vu d’elle.

 

C’EST CE QUE J’AI VU D’ELLE.

INCITATION :
« Hommage à la terre. C’est ce que j’ai vu d’elle » Imaginez que vous êtes dans la peau de Félix Baumgartner prêt à sauter de la nacelle, 40 km vous séparent de la terre. (Hommage à la terre c’est ce que j’ai vu d’elle)….

DEMANDE :
Vous tenterez de montrer ce que Félix Baumgartner à pu vivre et voir lors de sa descente.
Vous composerez l’espace de votre feuille en trois parties que vous organiserez librement selon votre point de vue, les temps forts de cette descente.

1- A huit minutes avant l’atterrissage. ( Il saute…)

2- A quatre minutes avant l’atterrissage (au milieu du saut).

3- A une minute avant l’atterrissage. (Le parachute est ouvert )

 

CONSIGNES : Vous travaillerez avec de la gouache sur le format donné. Vous serez en binôme.

CONTRAINTE :
– La couleur et votre moyen d’expression central.
– Vous devez donner la sensation que vous êtes dans la peau de Felix, ce sont vos yeux qui montrent ce qu’il a vécu. On doit ressentir la profondeur.
– On doit voir trois parties visibles des trois moments forts de la descente.

CRITERES D’EVALUATION :

– L’ensemble montre trois temps sur trois espaces diffèrent.    /5

– Les couleurs sont utilisées pour exprimer, ce que Félix à pu vivre et voir.   /8

– On voit une profondeur grâce à des repères visibles au 1e plan;   /5

– Investissement lors du travail en binôme.  /2

 

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 AUTO EVALUATION

1- Nous avons expérimenté et exprimé par la manière de la couleurs, ce que nous pensons qu’il a vécu et vu. (point de vu subjectif) – Donnez un exemple dans votre travail

2- Nous avons réussi à composer un ensemble qui fonctionne sur le principe du triptyque et rendant bien compte des trois moments forts et différents lors du saut.– Comment?

3- Nous avons essayé de faire ressentir de la profondeur. Comment?

4- Nous nous sommes investis en binôme – Qui a fait quoi?

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VOCABULAIRE
– Point de vue et plan subjectif.
1. Est subjectif ce qui se rapporte au sujet de la connaissance. Un jugement est subjectif s’il appartient à la conscience.
2. Est subjectif ce qui dépend de moi ou d’un point de vue particulier. Un jugement est subjectif s’il reflète les passions, les préjugés et les choix personnels d’un sujet. Synonyme de partialité.
3. Au cinéma, la caméra subjective montre le point de vue d’un personnage. Ce point de vue peut-être situé par un élément personnel, par exemple la main du personnage, ou simplement montrer ce qu’il voit.
camera Objectif : La position de l’appareil de prise de vues par rapport au sujet filmé, c’est-à-dire l’axe de l’objectif (de face, de côté, de ¾, au niveau ou en plongée, ou en contre-plongée) et son cadrage (plan plus ou moins large ou plan plus ou moins « serré »), ne renvoient pas au regard de l’un ou l’autre des personnages de l’action

Triptyque : Depuis l’ère médiévale, triple panneau peint ou sculpté à deux volets repliables sur le panneau central ; au sens large, on peut trouver ce terme pour désigner une image en trois parties.

Couleur expression ( émotion, rapidité mouvement …)

Couleurs texture visuelle ou de surface.

Couleur espace.  Profondeur par la couleur.

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OBJECTIF d’enseignement l’élève est amener à :

Identifier l’écart d’une réalisation artistiques qui interroge une réalité
Explorer l’apport expressive de la couleur dans la peintre abstraite.( Langage de l’art)
Exploiter la dimension temporelle dans une production
Prendre connaissance des points de vue du spectateur, de l’auteur, de l’acteur.

PROGRAMME
Q2 La représentation:  images et réalité.
– La ressemblance : Interroger le rapport au « réel« , et la valeur expressive de l’écart en art dans sa dimension poétiques.

– L’autonomie de l’œuvre d’art, les modalités de son autoréférenciation : L’autonomie de l’œuvre vis-à-vis du monde visible… Art abstrait, naïf, figuratif

– La narration visuelle : mouvement et temporalité suggérés.

– APPRENTISSAGES Invention et mise en œuvre de dispositifs artistiques pour raconter (narration visuelle ancrée dans une réalité)

 

Petit point du programme évocation simple.

Q3  l’espace, l’auteur, le spectateur

APPRENTISSAGE : Observation et analyse d’œuvres, comparaison d’œuvres pour situer le point de vue de l’auteur l’acteur ou du spectateur dans la relation à l’œuvre, à son espace et sa temporalité.

COMPETENCES socle Expérimenter choisir et créer Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu.

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RÉFÉRENCES ARTISTIQUES : 

JERÔME BOSCH : LE JARDIN DES DÉLICES

Le Jardin des délices est un triptyque datant de 1503 ou 1504. Du peintre néerlandais Jérôme Bosch  œuvre majeur peinte par l’artiste, alors qu’il avait un peu plus de cinquante ans, conservé au musée du Prado depuis 1939.

 

En caméra subjective, la caméra est le sujet de l’action ; le point de vue de la caméra est alors celui d’un personnage, de telle sorte que le spectateur ait la sensation de partager la perception visuelle de celui-ci. Il participe à accentuer le processus d’identification au personnage de la part du spectateur. Dans la très grande majorité des cas, les scènes sont filmées en caméra objective. La caméra est un objet au sens large : il ne s’agit que rarement d’un objet matériel (la caméra est en général située à un endroit où il n’y a pas d’objet dans la scène), il ne s’agit que rarement de l’objet de l’action (dans le sens : ce sur quoi s’exerce l’action).

 

MARK ROTKO,  VIOLET GREEN AND RED, 24X36cm, 1951.

Création d’espace par les contrastes de la couleur.

Rothko s’inspire d’une très large gamme de couleurs qu’il choisit en fonction de l’expression qu’elle dégage et qu’il intensifie par le biais des contrastes des unes entre les autres, ce qui relève la base même de son langage picturale. Adolf Doerner dans une petite partie consacrée à la théorie de la couleur : « les couleurs chaudes semblent avancer, les couleurs froides reculer. De plus les couleurs saturées aussi semblent avancer. Il joue sur les oppositions. Ainsi il met en oeuvre à la fois une pratique de contraste entre les différentes zones colorées, mais aussi entre les contours nets ou fondus. Il recherche  dans ces œuvres, le plaisir de la beauté de la couleur dans son apport poétique et sensible.

CONTRASTE COULEUR ET TEXTURE NET ET FLOU / DEGAGE DU SENSIBLE ET DE L’INTENSITÉ.

https://rothkocolorfields.wordpress.com/mark-rothko/couleur-et-psychologie-chez-rothko/

 

CLAUDE MONET : impressionniste Plusieurs tableaux sur plusieurs années du pont japonais dans le jardin de Giverny,

 

Le-bassin-aux-nymphéas-1899 Huile-sur-toile-90-x-90-cm

Le-Pont-Japonais-1918-1924, le paysage s’efface vers une abstraction.

 

Gerhard RICHTER,Station 577-2, 1985
Création d’espace par la couleur, jeu de plans par les contrastes de la couleur, Expression de rapidité Rapidité d’exécution par le geste, par la fragmentation de la couleur … Générateur d’émotions vives et fortes

 

Hommage à la terre la planète bleu et toutes ses couleurs Photos de : Yann Arthus Bertran



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