LE CORPS EN BOITE

 

 

 

Un corps dans une boîte
 

1ère exploration 

Aïe je suis coincé

Consignes : Imaginez un corps (humain, animal, alien, mythologique…) coincé dans une boîte trop petite pour lui.

Vous travaillerez à mettre en évidence ce sentiment de manque de place, en remplissant tout l’espace du support. (compressions, torsions, superpositions, plis, déformations…)

Contraintes : Le corps ne doit pas « dépasser » de la boîte mais doit remplir tout le support, avec le moins de vide (blanc) possible.
Conditions : Dessin, formats variables et irréguliers, travail en classe.

 

Evaluation 10P

L’espace est investi au maximum

on peut reconnaitre un corps

La torsion est visible

Le corps occupe tout l’espace.

___________________________________________________________

Notions et références artistiques

1ère  exploration:  Coincé  Sensation de mal-être

Comment:

Torsion des parties du corps, superposition, croisement des jambes, compression repliement, expression du visage. de la ligne ( hachures, accident du traitement du trait…)

Claude DUVAUCHELLE   posture du corps : torsion , tension du corps 

Ernest Pignon Ernest posture du corps : Le corps et le lieu, vie et mort, Mémoire du lieu:  Assassina de Pasolini  à Rome en 1975, Epidémie à Naple

Alberto Giacometti Buste d’homme, au stylo noir  
Traitement de la surface
 :  réseau de ligne ( accident de surface) sensation d’acharnement, Travail de la ligne  en multipliant le trait , ce que l’on appelle le repentis.
Identité créative : C’est la manière qu’a l’artiste de retranscrire sa vision des choses 

Apport des qualités plastiques du matériel
Les choix volontaire des moyens plastiques par ses deux artistes, servent à la recherche de l’expression.

Francis Bacon Traitement de la surface Déformation , repliement, convulsion des corps suppliciés par les couleurs et par les lignes.

________________________________________________________

2ère exploration 

Je suis bien dans ma boîte!

Tout en étant dans sa boite il a presque disparu dans la couleur!
Par les moyens de votre choix, rendez possible, le fait que le corps présent ne soit plus visible à première vue

Evaluation 10 P

le travail a évolué par la couleur

Le corps est invisible par la recherche de moyen plastiques

La perception de l’espace est transformé

_________________________________________________________

Notions et références artistiques

2ère  explorationSensation de bien-être

Comment : Par la couleur, harmonisation  des choix plastiques; choix de la colorimétrie ( clairs vivres pâles …) superposition des techniques, des matériaux, multiplication des motifs apport de la dorure

Gustav Klimt, peintre symboliste autrichien,
1 Le Baiser (en allemand : Der Kuss), réalisée entre 1907 et 1908
2 Le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I, 1903 et 1907.
(La Dame en or ou La Femme en or),
Perte de la présence des corps: la mise à plat des volumes par la dorure, les motifs et couleurs lumineuses.

Yayoi-Kusama, Infinity-mirror-room réalisée en 2000
Conservée au musée des Beaux-Arts de Nancy.

Jeu du corps et de l’espace:  elle rends immense des espaces réduit.
Le corps se perd dans ses espaces:
Perte de la présence des corps : jeu de reflet, miroir, de matériaux réfléchissants, multipliés et motif identiques dans l’espace.

Références artistiques

Claude DUVAUCHELLE 

Image associée

L’homme face à ses démons.
De son travail de dessinateur est née une passion pour Claude Duvauchelle, et un formidable sentiment d’exister.
Car ces démons, ses maux que l’humanité supporte douloureusement, existent bel et bien:
« Je travaille sur l’humain et la violence qui l’habite. Qu’elle soit physique, psychologique, religieuse ou encore sexiste …
Je dénonce tous les travers de l’homme qui génère toute sorte de souffrance. »

Contrairement à l’oeuvre de:

Ernest Pignon – Ernest qui dénonce un évènement précis dans les lieux symboliques
ou encore celle de:
Bacon plus marquée par le nazisme ou l’homophobie ambiante de son pays, la démarche de Claude Duvauchelle se veut plus globale.
Elle traite de l’humain sans définir de maux ou de victimes.

De son long séjour en Italie, le Peintre a retenu les leçons édifiantes des Anciens :

« Le Caravage, Mantegna (Le Christ mort) Tiepolo…
Toutes ces peintures de martyrs et crucifixions m’ont fortement et durablement impressionnées.
L’oeuvre de Mantegna est le plus audacieux raccourci de l’histoire de la peinture. Le quattrocento et sa cohorte de peintres, lumineux et sombres.
Clairs obscurs, martyrs et crucifixions.
Le corps sacré, douloureux, souffrant, sublimé et magnifique.

Andrea Mantegna, La Lamentation sur le Christ mort 1480

Puis un peu de romantisme, Géricault et son radeau.
Représentation et sublimation cette fois du corps profane, corps tragique à la dérive.

Duvauchelle par son travail expose la nécessité de l’art pour panser la souffrance du corps et de l’âme.

http://newsarttoday.tv/expo/claude-duvauchelle-galerie-rebecca-petry/

Ernest Pignon Ernest : Créateur d’images éphémères dans les grandes villes, Ernest Pignon-Ernest, 73 ans, a choisi les murs de Rome, mais aussi de Naples (sud), pour coller ses images dans des lieux liés à la vie, à la mort et à l’oeuvre de Pasolini.

A Trastevere, dans le coeur de Rome, ou encore à Ostia, où il a été assassiné sur une plage dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, on voit ainsi Pasolini tenant le corps sans vie de… Pasolini, à la façon de la Pieta de Michel-Ange.

Le point de vue de l’artiste : Ernest Pignon Ernest from Ville d’Angers on Vimeo.

Alberto Giacometti

Buste d’homme ( expression de la ligne du contour et du repenti )
Il exprime son angoisse et  son mal être par sa manière de dessiner.

Francis Bacon, ‘Self-Portrait’, 1969,

Francis Bacon – Three Figures and a Portrait, 1975

Francis Bacon, Deux figures dans l’herbe (1952)

Faire danser Bacon

Wayne McGregor s’efforce de mettre en danse Francis Bacon.Jérémie Bélingard & Mathias Heymann, dans L’anatomie de la sensation,
Chorégraphie de Wayne Mc Gregor.
Opéra de Paris, Juillet 2011.
« Par les couleurs et par les lignes – dit-il – Bacon montre le rapport entre les forces de la vie et celles de la mort qui l’ont toujours hanté. Cri, spasme, torsion, convulsion des corps suppliciés, mouvement difformes ou absence radicale de figure, le monde de Bacon est un monde très physique et viscéral avec lequel je peux travailler facilement et créer, dans un flot continu de mouvements, des tensions, des torsions, des juxtapositions et des fractures physiques qui débordent dans toutes les directions les limites de la sensation » (Propos recueilli par Isabelle Danto, pour En Scène !, Journal de l’opéra national de Paris, Mai-Juillet 2011)

 

 

SECONDE PARTIE : LE CORPS BIEN ÊTRE

 

Référence artistique

Le Baiser : hymne à l’amourLe couple représenté semble uni par l’amour inconditionnel et la passion. L’homme et la femme s’enlacent avec douceur et plénitude tandis que le baiser donné est empreint de fougue. Leur position parle de la fusion amoureuse, du sentiment d’éternité.

Le Baiser (en allemand : Der Kuss) est une œuvre du peintre symboliste autrichien Gustav Klimt, réalisée entre 1907 et 1908, à l’apogée de sa période dorée. Durant cette ère, il peint un nombre considérables d’œuvres dans un style similaire au Baiser, avec des couleurs dorées.

Le divin dans l’œuvre de Gustav Klimt

Avant de se tourner vers l’art et la peinture, Gustav Klimt s’est formé au métier d’orfèvre, comme son père et son frère.
Dans Le Baiser, l’or est prédominant. L’artiste dispose une succession de feuilles d’or, s’inspirant des techniques d’orfèvrerie des mosaïques byzantines.
L’or symbolise l’éternité. Dans le tableau, il participe à rendre abstraites les limites entre le couple et le fond de la toile. La scène d’amour, ainsi représentée, apparaît presque divine. Le parterre de fleurs et de lierre constitue une autre référence iconographique de l’œuvre : une référence au paradis.

 

Danaé est un tableau peint en 1907 par Gustav Klimt. Il mesure 77 × 83 cm.

Gustav Klimt, peintre symboliste autrichien.  Le Portrait d’Adele Bloch-Bauer I (également appelé La Dame en or ou La Femme en or), réalisé entre 1903 et 1907.

Mais qui est donc cette sublime dame en or ?
À l’aube du XXe siècle, les Viennois la surnomment « la belle Juive ».
Fille du banquier Moritz Bauer, Adèle est une jeune femme de 26 ans mariée à Ferdinand Bloch, un riche bourgeois qui a fait fortune dans l’industrie sucrière.
La perte de trois bébés l’a rendue mélancolique, mais l’art lui redonne le sourire. Dans son luxueux appartement viennois, le couple de riches mécènes tient salon. D’une élégance impériale avec ses robes blanches et son fume-cigarette en or, Adèle attire tous les regards lors de dîners réunissant les plus grands artistes de la ville, dont Klimt et le compositeur Gustav Mahler.
Auréolée d’or, la belle aux cheveux noirs ressemble à une icône byzantines. Comme surgis d’un rêve, son visage ovale et sa silhouette sinueuse vêtue d’une robe moirée émergent d’un écrin de motifs chatoyants. Yeux alanguis, et joues teintées de rose, la jeune femme apparaît indécise et sensible. Son poignet relâché et ses doigts effilés tracent des lignes brisées, tortueuses. Pour Klimt, ce portrait est un nouveau prétexte pour peindre une figure de femme, mystérieuse et un brin sulfureuse…

Yayoi Kusama est une artiste environnementaliste, fascinée par l’infini, l’artiste exprime le concept d’«effacement de soi»

Yayoi-Kusama-Infinity-mirror-room
c’est une installation réalisée par Yayoï Kusama en 2000
Conservée au musée des Beaux-Arts de Nancy.


Ses hallucinations remontent à l’âge de 10 ans : « un jour, après avoir vu, sur la table, la nappe au motif de fleurettes rouges, j’ai porté mon regard vers le plafond. Là, partout, sur la surface de la vitre comme sur celle de la poutre, s’étendaient les formes des fleurettes rouges. Toute la pièce, tout mon corps, tout l’univers en étaient pleins ». Ce sont justement ces hallucinations répétées qui vont nourrir l’imagination de l’artiste et vont donner naissance aux œuvres couvertes de petits pois.

Kusama – Infinity – Golden Age Cinema and Bar

 

Eldorado-Yayoi-Kusama-Infinity-mirror-room

Ouvrir le temps (the perception of) » d’Eva Klimackova et Laurent Goldring

 

Salvador Dali, Gala nue regardant la mer qui á  18 métres apparaït le président Lincoln, 1975

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Compétences travaillées :

Expérimenter, produire, créer

  • Choisir, mobiliser et adapter des langages et des moyens plastiques variés en fonction de leurs effets dans une intention artistique en restant attentif à l’inattendu
  • S’approprier des questions artistiques en prenant appui sur une pratique artistique et réflexive
  • Prendre en compte les conditions de la réception de sa production dès la démarche de création, en prêtant attention aux modalités de sa présentation, y compris numérique

Question du programme :

La transformation de la matière : les relations entre matières, outils, gestes ;
la réalité concrète d’une œuvre ou d’une production plastique ; le pouvoir de représentation ou de signification de la réalité physique globale de l’œuvre

 



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *